Quand d’aucuns refont le monde, Joëlle Pulcini crée et recrée un univers pictural où, désormais, spirituel et réel se hantent et où visible et invisible se côtoient. N’apparaissant que dans son dictionnaire ou assis sur son épaule, l’ange est dorénavant inscrit à son vocabulaire artistique. Quittant son pôle sécurisant, son ange gardien s’est glissé jusqu’au bout de ses doigts pour qu’iceux matérialisent, sur la toile, ces amis célestes qui seraient – à la demande de chacun – qui un guide, qui un conseiller, qui un consolateur. Aussi, un séraphin, instrument de la grâce a guidé le couteau à peindre jusqu’à la palette, haute en tonalités d’orangés, de rouges, de jaunes et de verts. Ce passeur d’émotions indique la couleur de prédilection des anges : Le bleu, la couleur de l’âme dont l’artiste chante à présent les louanges. Et cet azur éminent, commande mariale ? recherche du Paradis ? divine quête ? La picturalité de l’artiste ne demande en aucun cas la foi en échange pour qui est en rupture avec le ciel ou non. La croyance de Joëlle Pulcini, c’est être à l’écoute pour voir au plus profond du cœur. Savoir écouter, c’est cela aussi l’art.
Benoît Lannes – Magazine Univers des Arts 07-2024
…après les femmes et les roses, les jardins, les anges gardiens ou des portraits de Vénitiennes, elle a travaillé cette année sur d’étonnants collages […] Un travail très minutieux, la plongeant, notamment, dans l’univers de Renoir, Cézanne et Soutine, trois impressionnistes dont elle a reproduit des toiles célébrissimes en déchiquetant des petits bouts de papier correspondant et à la forme de chaque touche de peinture.
Franck Mauerhan (CLP) – Le Bien Public – 06/07/2023
..une mère ancienne élève des Beaux-Arts, au chevalet, comme d’autres sont aux fourneaux, un père romain qui chantait Bambino en s’accompagnant à la guitare ; voilà l’enfance de J.Pulcini qui se souvient : « c’était bien, c’était la vie ». […] La fillette révèle un talent très précoce, si bien qu’à sept ans sa mère fait exposer un de ses tableaux à côté des siens, alliance qu’elle n’oubliera jamais. […] En 1963, elle entre à l’Atelier Penninghen à Paris, ancienne Académie Julian. Les dés sont jetés, médailles et prix jalonnent son parcours artistique […] Une palette haute en couleurs, des sujets pleins de fougue et de passion…
Entretien autour d’une oeuvre Joëlle Pulcini – Laure Ozon – Le Bien Public – Mai 2005
De son premier tableau exécuté à l’âge de sept ans jusqu’à nos jours, il est loisir de saisir l’évolution tant chronologique que vis-à-vis des choix qui ont muri en elle. […] Et le parcours s’avère saisissant, ses dernières concrétisations révélant une puissance créatrice inféodée au rythme, au mouvement, à l’éclat des couleurs dynamisantes, l’ensemble s’apparentant à un hymne au bon coté de l’existence.
La peinture : une évidence pour Joëlle Pulcini – Michel Poiriault – Le journal de Saône et Loire – 2005
J.Pulcini, une personnalité ayant déjà un long parcours de qualité et de succès derrière elle […] une peinture à voir, revoir et infiniment à regarder…
Jacqueline Guyot – L’Est Republicain – 2003
Si J.Pulcini respire le calme, la sérénité, l’harmonie, elle met dans ses toiles une force qui s’exprime avec légèreté et un mouvement qui évoque la fête, la danse, l’élan, la vie…
Hélène Fernel – Le Bien Public – 2002
L’artiste d’une grande sensiblité exprime avec un immense talent l’attente, l’émotion, le rêve, le bonheur, la fraîcheur, la pureté, le bouleversement d’un être, encore enfant, lors du premier émoi : « Le premier rendez-vous ». […] de ce tableau se dégagent la vie, l’amour, l’espérance…
Au sujet du tableau «le premier rendez-vous » Maryse Morlot – Le Bien Public
…une technique de longue haleine que cette superposition de glacis, de myriades d’écailles chromatiques qui donne à son travail une luminosité excessive, presque mystique…
La Vie Des Arts – Dijon – 1994